Stèle Lady Hamilton
L’histoire de Calais est souvent en lien avec celle de l’Angleterre. Cela concerne aussi bien de grands événements que la vie de personnes illustres. Il s’agit avec cette stèle de l’Amiral Nelson, héros de la marine anglaise. Nichée dans le parc Richelieu de Calais, elle rappelle le souvenir de Lady Hamilton, bien-aimée de Nelson.
D’origine modeste, Emma Lyon épouse en 1791 Sir William Hamilton, ambassadeur britannique au Royaume de Naples. Elle y rencontre l’Amiral Nelson. Une liaison naît entre eux, suivie de la naissance d’une fille. Sir William Hamilton, son mari légitime, décède en 1803. Emma Hamilton et Horatio Nelson mènent dès lors vie commune. L’amiral Nelson décède lors de la célèbre bataille de Trafalgar (1805). La situation financière d’Emma Hamilton se complique. Les dettes se multipliant, elle fuit ses créanciers anglais en partant en France en 1814. Elle vit dans le dénuement pendant quelques mois à Calais avant d’y décéder en 1815.
Dans les années 1990, l’américaine Jean-Ellis Hart-Kislak préside « Club 1805 », une association dédiée à l’histoire de la marine anglaise. Elle est fascinée par le personnage et décide de lancer le financement d’un monument, en collaboration avec l’association Les Amis du Vieux Calais.
La stèle Lady Hamilton est inaugurée en 1994, dans un endroit bucolique du Parc Richelieu. Cette tour cônique d’environ 2m50 a une base en pierre. Au sommet se trouve une pierre de grès rouge du nord-ouest de l’Angleterre. On peut y lire, en français et anglais, «Emma Lady Hamilton, née le 26 avril 1765 à Nesse Angleterre, décédée à Calais France, épouse de Sir William Hamilton, amie bien aimée de l’amiral Nelson ».
Le saviez-vous ? L’histoire de Lady Hamilton est méconnue en France contrairement au Royaume Uni, compte tenu de l’aura historique de l’Amiral Nelson. De nombreux livres furent écrits, ainsi qu’un film «That Hamilton woman» (1941) avec 2 stars de l’époque, Vivian Leigh et Laurence Olivier. Parmi les grands auteurs classiques français, Alexandre Dumas (père) s’intéressa au destin de Lady Hamilton dans «Souvenirs d’une favorite» (1864).
Rue Richelieu - 62100 CALAIS
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